Maupiti est la plus occidentale des îles accessibles facilement en voilier. C'est aussi la plus paisible et la mieux préservée, du fait notamment de la volonté de ses habitants.
Toutes les grandes îles de la Société, d'origine volcanique, se composent en partie centrale de l'ancien volcan qui s'enfonce très lentement, et d'un anneau de récif corallien qui s'est détaché des rives du volcan. Entre les deux, le lagon.
La barrière de corail se traverse par des passes. La seule passe de Maupiti, étroite et exposée nord sud, donc très sensible au vent et à la houle est-ouest, n'est pas toujours praticable, et nous avons bénéficié d'une petite fenêtre de deux jours.
Le passage s'est près bien passé pour nous, avec toutefois de jolis effets de lames sur les brisants.
Au petit marché du bourg, où l'on voit Marie Laurence faire une aquarelle, nous nous sommes fait apporter des vélos par Loanna (Tout est très facile en Polynésie) pour faire le tour de l'île (10 km).
Notre première halte a été chez Carmen qui confectionne des bijoux en coquillage au milieu des chats tigrés roux.
Au pied de son établi, le monument funéraire de son époux en cours de décoration pour la Toussaint, derrière le lit médicalisé...
Dans la chaussée des routes, les coquillages remplacent les gravillons!
Une petite déception: les raies n'étaient pas au rendez-vous dans leur secteur de prédilection, où elles se font faire une toilette le matin par de petits poissons. La saison était trop avancée.
Au programme aussi balade sur les motus (îlots sur le récif), initiation au paddle, croquis, et, le soir, à la sortie d'un restaurant qui avait ouvert juste pour nous, sur la place du village, la répétition chants et danses d'un groupe qui allait se produire à Bora Bora. Très beau moment.
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