vendredi 15 juin 2012

111 - Quelques images de Flores avant de retourner en France - 15 juin 2012


 Flores est une très belle île sauvage, une petite Madère avec très peu de voitures, mais beaucoup de lapins et surtout de fleurs. Nous avons raté de peu l'explosion des hortensias.
On comprend aussi rapidement pourquoi la nature est si verte! On pense alors à l'Irlande...
Sur la dernière photo on voit Philippe contemplant l'îlot de Monchique, le sol européen le plus à l'ouest de la planète.




jeudi 14 juin 2012

110 - Merci Ti’Ouane - 15 juin 2012


Cette traversée retour de l’Atlantique ponctue 4 années que nous aurons vécues, Dominique et moi, avec Ti’Ouane, de sa naissance en 2009 à son retour à sa terre natale en 2012.
Que de pays et de lieux visités, de gens rencontrés !
Quelles expériences !
Merci Ti’Ouane, merci Marie-Laurence et Alain !
Amitiés à tous ceux que Ti’Ouane nous a permis de connaitre.

Nota : le petit croquis montre ce que voit l’équipier de quart quand il regarde travailler le pilote automatique

109 - Cap sur Flores - juin 2012






Flores est l’île des Açores la plus occidentale.
Le début de cette deuxième partie de voyage a été marqué par une belle prise d’Alain, un gros thon Albacore  de 1,45 mètres et  plus de 35 kilos, à peine plus petit que celui que nous avions péché lors de la Transat aller en 2009 (1,58 mètres). Bien que l’équipage soit maintenant rodé aux grosses prises, il a fallu plus d’une demi-heure pour le fatiguer et le remonter à bord.  Ensuite 10 kilos de filets à préparer pour congeler.
Malgré la houle, nous avons fait de la cuisine colorée à tour de rôle.
Après une dernière petite dépression, le 9 juin a été l’occasion de lancer le spi, puis de se reconstituer avec un « petit » planteur  préparé par Alain.
Le vent s’est ensuite progressivement calmé et nous avons pu refaire du spi plusieurs fois.
L’arrivée à Flores s’est faite le jeudi 14 juin juste après minuit après 13 jours et  demi de traversée. Le vent était tombé complètement et nous avons longé l’île de nuit, au moteur.
Nous avions parcouru 2062 miles depuis Montauk.











108 - De Montauk au point de non-retour - juin 2012


Le point de non-retour est,  pour les anciens d’Air France que sont Alain et Philippe, le point médian d’un vol.
Nous sommes partis  de Montauk le 31mai au  matin par brume légère et temps calme, et avons eu dès le premier soir un beau coucher de soleil.
La route directe pour les Açores  est globalement ouest-est le long du 40ème parallèle. Nous avons d’abord piqué sud-est pour contourner une petite dépression et rejoindre plus rapidement le courant favorable du Gulf Stream.
En fait nous avons tutoyé trois dépressions, avec la joie de tester Ti’Ouane sur gros temps. Des heures durant avec 30 et 35 nœuds de vent, soit force 8, rafales à plus de 40, atteignant force 9. Ti’Ouane s’est comporté remarquablement, et son pilote automatique en mode vent n’a eu peur de rien. C’est une technique en course de s’accrocher à la crête des dépressions pour se faire aspirer, mais on n’en demandait pas tant !
Après la dernière dépression, mer levée contre le courant défavorable, et plus de vent : ça remuait sévèrement mais nous étions suffisamment amarinés pour supporter l’inconfort.
Sur les photos, on voit des vagues, mais aussi Alain se ressourçant ou portant la poubelle dans la « baille à mouillage » qui remplace le mazot des savoyards, Philippe changeant une manille, Jean à la barre.