jeudi 26 novembre 2009

45 - Cap Vert - Santo Antao - novembre 2009




Santo Antao est une île de l’archipel du Cap Vert. Nous y avons passé trois jours. C’est une île rocheuse, aux reliefs impressionnants. Nous nous y sommes rendus en ferry. Arrivés à Porto Novo, nous louons un 4x4. Nous empruntons la route, l’artère principale, un ouvrage d’art en petits pavés, très entretenue. Elle traverse l’île pour arriver à Ribeira Grande, la ville principale de l’île. Très vite après des paysages très arides, un contraste surprenant, place à la végétation : forêt, cultures en terrasse (manioc, igname, café), bananes, fruits à pain, mangues, papayes…et la canne à sucre (ingrédient pour le grogue, spécialité locale). Pour notre plus grand plaisir, la canne à sucre est en fleurs, c’est superbe.

Santo Antao est une île de randonnées. Partis de notre hôtel « Pétracin », à l’ouest de Coculi, nous empruntons la route qui nous mène à Cruzinha. Route superbe, avec des petits hameaux isolés. Nous roulons dans le lit de la rivière. Très beau chemin côtier en direction de Ponta do Sol. Les montagnes plongent dans la mer. Nous essayons de nous rendre à Fontainhas, mais rebroussons chemin, la route est étroite et vertigineuse !

Nous arrivons après la saison des pluies, les routes ont souffert, il faut être vigilants !

De Paul, sur la côte ouest, nous faisons une superbe balade : montée par des chemins à mulets et descente par la ribeira. Paysages verdoyants et traversée des villages. Nous côtoyons la vraie vie de ces gens accueillants et authentiques. C’est le jour de la lessive, les enfants jouent à la dinette…

Cette île nous a ravis.























44 - Cap Vert - Sao Vicente - novembre 2009



Nous arrivons à la marina de Mindelo, la ville principale de l’île de Sao Vicente, une des îles de l’archipel du Cap Vert. C’est une île aride et ventée. La langue officielle est le portugais mais on y parle créole, le Capverdien.

Le Monte Cara au sud de l’île ressemble à un visage d’homme (Georges Washington ?).

Il est agréable de se promener dans les petites rues calmes de Mindelo. En front de mer, derrière l’esplanade bordée de palmiers, des petites maisons de couleur s’alignent avec au bout le marché aux poissons. Le littoral est riche en poissons : thons, rougets…

On trouve beaucoup de petits restaurants à des prix très raisonnables où l’on mange très bien. La cachupa est le plat traditionnel (maïs, haricots blancs et rouges, fèves, choux, tomates, patates douces, potiron, saucisses, poulet…). La musique est souvent présente.

Nous nous sommes rendus à la plage, dans la baia des gatas dans un taxi plein air ! Nous avons assisté au retour de la pêche : requin, thon…

Une pensée pour nos architectes préférés, Jean-Charles et Camille!










samedi 14 novembre 2009

43 - réserve de Bandia - Sénégal - novembre 2009



Dany et Dominique, les amis de La Rochelle, sont arrivés dans la nuit.

Dans la réserve de Bandia, les animaux évoluent en liberté parmi les baobabs.







Singes mangeant le pain de singe, fruit du baobab ; zèbres tricolores ; grappe de girafes ; élans du Cap ; rhinocéros ; crocodile…

Le tronc creux de certains baobabs servait de sépulture aux « griots », conteurs qui ont une très grande importance en Afrique, transmettant l’histoire et les traditions.








42 - Lac Rose - Sénégal - novembre 2009







C’est le lac où il y a la plus forte concentration de sel après la Mer Morte. Sa couleur est due, à certaines périodes de l’année, à la présence de microscopiques crevettes. Il y a une forte exploitation. Il sert pour la cuisine et nous l’importons pour le déneigement de nos routes. Le sel est recueilli à la main. Les hommes sont dans l’eau. Le sel est tellement concentré que pour ne pas s’abîmer la peau, ils s’enduisent le corps de beurre de karité.

A proximité du lac, les Peuls, une ethnie nomade, se sont installés. Ils cultivent des légumes.

C’est à cet endroit, qu’arrivaient les voitures de la course Paris-Dakar.