lundi 29 mars 2010

73 - Brésil - Amazonie - la transformation du manioc - mars 2010


Il existe deux sortes de manioc :
Le manioc doux ou aïpim avec lequel on fait un genre de frites délicieuses
Et le manioc amer avec lequel on fabrique la farine.
Les deux plantes se ressemblent beaucoup.
Pour fabriquer la farine :
On récolte les tubercules qui sont épluchés et râpés
On recueille par pression le jus qui après décantation donnera la fécule qui sert à faire le tapioca ; on cuisine avec ce jus, appelé tucupi, par exemple le canard
La chair râpée est tamisée puis étalée sur une grande plaque chauffée au bois et remuée sans arrêt pendant une heure et demie
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jeudi 18 mars 2010

72 - Brésil - Amazone - Sao Sebastiao da Boa Vista – mars 2010



C’est un grand village ! Les petites maisons et échoppes en bois sur pilotis sont desservies par des allées en planches. Quel dépaysement pour nous ! Le fleuve est présent partout. Notre petit tour du village nous conduit sur un ponton où on prépare les cœurs de palmier (le palmier acaï).
Nous visitons l’école Notre Dame de Lourdes où enfants et enseignants nous accueillent chaleureusement.
























































































































71 - Brésil – Amazone - de Belém à Breves – mars 2010




Première navigation sur fleuve avec Bénédicte et Jean-Marc.
L’installation de la bâche à eau s’avère un exercice délicat !
Arrivés à Sao Sebastiano da Boa Vista, nous parcourons avec le canot à moteur furos (petits passages naturels entre deux rivières, et igarapes, petites rivières avec une source. Spectacle magique : végétation luxuriante, petites maisons sur pilotis, et partout des enfants qui sautent dans l’eau pour nous saluer ; un grand trafic de pirogues et une activité très importante de pêche à la crevette avec de petites nasses en bambous ou de filets arrondis que l’on jette de la pirogue.
En route pour Breves, toujours sur l’île de Marajo, des dizaines de petites pirogues avec beaucoup d’enfants se pressent vers les bateaux ; distributions de bonbons, vêtements, stylos, cahiers… C’est la fête !







































































































































vendredi 12 mars 2010

70 - Brésil - au revoir Belém – mars 2010


Nous quittons Belém sous un grain.
Avant de partir, un dernier petit tour au marché Ver-o-peso pour Bénédicte et Jean-Marc.
Une soirée d’au revoir à l’hôtel Beira Rio avec Marie-Laurence en piste. Nous étudiants-guides sont de la fête. Nous prenons la pose avec Monique, jeune brésilienne qui peut-être sera en France en septembre.










































vendredi 5 mars 2010

69 - Brésil – Belém côté jardin – mars 2010


Première promenade en forêt amazonienne.

En pirogue à moteur, nous naviguons sur un furo, petit bras de rivière naturel, qui nous mène jusqu'au fleuve Acarà.

Sur les berges les maisons des caboclos sont sur pilotis. Ils vivent essentiellement de la cueillette. La forêt amazonienne abrite de nombreuses espèces de fruits. L'acaï, fruit d'un palmier au tronc très fin, est une de leurs plus grandes ressources (on en fait des jus très énergétiques) ainsi que la castaña du Parà, noix de Pékan. Ils récoltent aussi beaucoup de plantes médicinales comme:

- l'ouroucoum, petit fruit poilu aux graines rouges avec lesquelles les indiens se maquillent (voir Alexis sur la photo); son écorce séchée soigne, en infusion, la gastroentérite.

- le cipodalio dont l'écorce grattée sent l'ail; on s'en sert pour faite macérer le poisson mais cela peut aussi soigner l'hypertension et les vers des intestins chez les enfants.

- le vintica qui sent très bon; on en met dans le bain des enfants; c'est aussi un remède contre la grippe.

- l'arbre à cacao dont on fait sécher les graines au soleil.

- le mourouraca dont on gratte la tige pour dégager une odeur très forte qui débouche le nez; cela soigne aussi les sinusites.

- la quinine, une superbe feuille composée à 5 folioles qui s'utilise contre le paludisme contracté par les piqures de moustiques.

Nous boirons un jus de tapereba absolument délicieux.

Tous ces fruits peuvent être exportés pour faire des confitures.

Pendant notre marche en forêt, nous croiserons un immense fromager, très bel arbre, toutes les plantes de la famille des philodendrons que nous avons tant de mal à faire pousser en pot, et bien sûr l'hévéa qu'ils nomment le coutucouchou ou arbre qui pleure; il devint la richesse de l'Amazone quand en 1823 un anglais, Macintosh, découvrit les vertus du latex.

Ladji, un caboclo d'environ 70 ans (voir les photos) nous a montré comment ouvrir la castaña du Parà que nous avons dégustée. Il nous a montré comment il grimpe dans les arbres pour cueillir les fruits. Spectaculaire, son agilité!

On peut mettre une mygale dans sa maison parce qu'elle mange les insectes!...

Nous avons croisé sur l'eau beaucoup d'embarcations sur lesquelles les gens nous saluaient avec toujours la même gentillesse.